Les voitures autonomes feront partie du paysage automobile français à l’horizon 2020-2025, selon le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. Les premiers tests sur route se feront à compter de 2019, infrastructures, réglementation et assurance auto devront s’adapter en conséquence. En ce qui concerne l’assurance auto, nombreuses compagnies d’assurance ont déjà pris le pas avec la mise en place des offres basées sur les objets connectés. Mais il faut reconnaître que les offres ne sont pas tout à fait adaptées aux caractéristiques des voitures autonomes. Rappelons que la tarification d’une assurance auto est actuellement basée entre autres sur le profil du conducteur. Cela reste une problématique sachant que les voitures autonomes sont de nature à se déplacer sans l’intervention du conducteur. Quoi qu’il en soit, les tests de ces véhicules autonomes seront bels et biens effectues sur l’ensemble du territoire dès 2019.

 

Des voitures autonomes sur toutes les routes françaises dès 2019

Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a présenté récemment le rapport public sur le développement des véhicules autonomes. Le gouvernement mettra en œuvre les dispositifs nécessaires pour intégrer les voitures autonomes sur toutes les routes et dans les villes d’ici 2020-2025. Mais avant ce déploiement des voitures autonomes, déjà possibles dans d’autres pays comme les États-Unis, le gouvernement compte agir vite avec les tests sur toutes les routes françaises.

Certes, des véhicules autonomes circulent déjà en France, mais leurs autorisations sont temporaires et la circulation est limitée à quelques tronçons seulement.

Avec cette initiative gouvernementale, il sera possible de mener des essais sur tout le territoire dès l’année prochaine. Les autorisations seront toujours nécessaires, les véhicules autorisés pourront être testés pour circuler sans conducteur, en parfaite autonomie.

 

Mise en place des dispositifs nécessaires à la circulation des voitures autonomes

Pour 2019, l’Etat s’engage pour la mise en place des dispositifs requis à la circulation des voitures autonomes partout en France. L’ancienne ministre des Transports, Anne-Marie Idrac, a remis au ministre de l’Economie une feuille de route qui s’appuie sur quatre axes principaux :

• L’adaptation du cadre réglementaire
• Le soutien de l’expérimentation
• L’aide au secteur automobile pour amorcer cette transformation technologique
• La mise en place d’infrastructures adaptées

 

L’importance de l’adaptation de la législation

L’adaptation de la législation représente un jeu important pour la circulation effective des voitures autonomes sur l’ensemble du territoire français. Des pays comme la Chine, les Etats-Unis et le Japon sont déjà à un stade plus avancé dans la course de la circulation des véhicules autonomes. Ces pays sont actuellement au stade de vérification de leur fiabilité. Un projet de loi « PACTE » devrait être présenté à l’Assemblée nationale dès le mois de juin pour changer l’actuelle législation. Son adoption avant la fin de l’année devra permettre son entrée en vigueur dès le début de l’année suivante. Cette loi prévoit notamment la question de responsabilité en cas d’accident et infraction au Code de la route. Un budget sera également alloué pour inciter les constructeurs dans les recherches et expérimentations dans ce domaine. En France, 50 tests ont été effectués ces dernières années, sans incident notable.

Ces modifications devront être suffisantes pour les essais. A terme, elle devra pencher sur la question d’une assurance auto, Code de la route et législations pour que tout le monde puisse rouler dans une voiture autonome.