Assurance auto pour la pratique du covoiturage
Propriétaire ou passager, le covoiturage est une pratique de plus en plus prisée qui consiste à partager l’utilisation d’une voiture entre plusieurs personnes pour se rendre dans la même direction. Voisins, étudiants et collègues utilisent le covoiturage pour se rendre à lieu précis à moindres frais comme les occupants partagent les frais. De nombreuses personnes sont séduites par le covoiturage pour se rendre à leur lieu de vacances, d’études ou de travail. L’organisation du covoiturage peut se faire directement entre automobilistes et passagers, mais des intermédiaires proposent aussi un tel service sur Internet. Dans le cas d’un covoiturage surtout lorsqu’il est régulier, deux manières d’utiliser le véhicule sont accessibles, soit le conducteur et ses passagers prennent le volant à tour de rôle, soit le conducteur reste au volant et les passagers participent aux frais de déplacement. Quelle que soit la manière adoptée pour faire du covoiturage, il est conseillé au propriétaire de véhicule de déclarer cette pratique à son assureur. Cela permet à la compagnie d’assurance d’apprécier les risques garantis et de déterminer les nouvelles clauses du contrat surtout pour un covoiturage à titre onéreux. Le propriétaire doit tout même s’assurer que l’usage déclaré dans le contrat correspond à l’utilisation du véhicule et du trajet. Si l’usage du covoiturage est déclaré pour un usage entre le domicile et le lieu de travail, il est important d’en tenir compte pour éviter un risque de non-couverture en cas d’accident.
Modalités de l’assurance covoiturage
Covoiturage ou pas, la garantie responsabilité civile est la couverture minimale comme celle fournie dans un contrat d’assurance auto après résiliation pour non paiement ou une formule au tiers d’une assurance auto classique. Si le conducteur souhaite faire participer les passagers dans la conduite de la voiture pendant le trajet, il faut s’assurer que le contrat d’assurance ne prévoit pas de clause conduite exclusive. Cette dernière exclut le prêt de volant à un conducteur occasionnel. Ces quelques précautions doivent être prises pour faire jouer la police d’assurance en cas de sinistre qu’importe la personne dernière le volant au moment de l’accident, le propriétaire ou l’un de ses passagers. En cas d’accident provoqué par un conducteur occasionnel, l’assuré sera pénalisé d’un malus. Pour un conducteur occasionnel non expérimenté avec un permis de conduire depuis moins de trois ans ou titulaire d’un permis de trois ans ou absence de justification d’assurance valide au cours des trois dernières années, l’assureur peut appliquer une franchise plus élevée. Les règles d’indemnisation en cas d’accident varient en fonction des responsabilités établies et des garanties du contrat. Les dommages matériels subis par le véhicule ne seront donc remboursés que si le conducteur a souscrit une garantie de dommages tous accidents ou dommages collision), l’assureur ne prendra pas en charge les dégâts matériels du véhicule. L’assureur prend en charge l’indemnisation des dommages corporels des passagers. Mais pour indemniser le conducteur responsable de l’accident en cas de blessure, la souscription d’une garantie conducteur offrant une couvrant les dommages corporels est nécessaire.